Les nouveaux traitements anti-obésité comme Wegovy, Mounjaro ou Saxenda marquent un vrai progrès. Ils améliorent la satiété, la glycémie et permettent une perte de poids importante, autour de 15 % en moyenne pour le sémaglutide. Mais ils ne sont pas des solutions miracles.
L’obésité reste une maladie complexe, influencée par la génétique, les hormones, le psychisme, les déterminants sociaux et l’environnement. Les médicaments n’agissent que sur une partie du problème. Ils ne fonctionnent durablement que s’ils s’intègrent dans une prise en charge globale : alimentation adaptée, activité physique régulière, suivi psychologique et travail sur les habitudes de vie.Ces traitements peuvent entraîner une reprise de poids à l’arrêt et une perte de masse musculaire en l’absence d’activité physique. Leur coût important limite aussi l’accès pour beaucoup de patients.
En résumé, ces nouvelles molécules sont utiles, mais la clé reste une approche pluridisciplinaire, individualisée et centrée sur la prévention, si l’on veut obtenir des résultats durables et réellement protecteurs pour la santé.